Emile Zola, est un romancier du XIXème siècle et journaliste engagé, notamment avec son pamphlet « J’accuse » et auteur des romans Au bonheur des dames et Thérèse Raquin, il est également meneur et figure emblématique du mouvement littéraire naturaliste, qui vise à reproduire objectivement la réalité et à conduire le lecteur a une prise de conscience.
Le roman Germinal, est le treizième d’une série de vingt ouvrages, dont font partie L’assommoir, la Curée, le ventre de Paris, appelé les Rougon-Macquart ou Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. Ce sont par conséquent, des romans de luttes des classes et des révoltes sociales sous le Second Empire.
Le titre Germinal, vient du nom du mois du calendrier Républicain annonçant le début du printemps et la « Germination » citée dans l’ultime phrase du roman.
« La germination allait bientôt faire éclater la terre », ce qui se réfère aux graines que le héros Etienne Lantier a semées avant son départ.

Incipit, vient du latin voulant dire « Là, commence… ».
On y présente le personnage principal, les lieux, ainsi que les thèmes qui vont être abordés et le ton général qu’adoptera le roman.

Nous montrerons en premier lieu que dans la première page du roman, le romancier décrit l’affrontement entre un homme et une nature hostile.
En second lieu, que cette description prend une portée symbolique.

Tout d’abord, l’auteur présente un paysage désert et sans aucune trace de vie à l’aide des termes : « plaine rase », « terres nues » et « sans aucune ombre d’arbre ».
Il poursuit par l’évocation du paysage uniforme, dégageant une grande monotonie. Le paysage décrit est rectiligne et sans confins.
Zola parle également de rudes conditions météorologiques, mettant en difficultés le personnage principal qui reste anonyme, car nous n’avons aucune information à son sujet.

Par les expressions : « lanières du vent d’est qui faisaient saigner » qui se réfèrent aux lanières de cuir d’un fouet,