Introduction

Jeanne marie leprince de Beaumont obtient une place de gouvernante au près des enfants aristocrates en Angleterre et se consacre à l'écriture de contes moraux et de traités d'éducation. Il s'agit pour elle de proposer des apologues qui transmettrons les valeurs qu'elle veut enseigner à ses jeunes élèves. Publié en 1757, Le magasin d'enfants, La Belle et la Bête, est son texte le plus célèbre, Maintes fois adaptés à l'écran (par Cocteau, Walt Disney), Ce conte reprend e topos d'un couple que tout oppose, Notre extrait présente la première rencontre d'une Bête effrayante et d'une jeune fille sur nommé Belle. Celle-ci s'est sacrifiée pour sauver son père, elle s'imagine être dévorée à son arrivée, bien au contraire la Bête l’accueille comme une princesse et sa seule obligation est de venir dîner à chaque soir à 19H. Comment l'auteur se sert-elle du conte pour exprimer une morale ? Nous verrons les caractéristiques de l'apologue avant de dégager la morale de cette histoire.

I-Un conte de fée, ses caractéristiques :
I1-Le registre merveilleux :
Onomastique, noms symbolique. Présence de la magie (miroir magique...), du surnaturel (une bête qui parle) sans que cela étonne les personnages. Donc registre merveilleux + opposition entre la beauté et la bestialité : blâme antithétique.

I2- 2 figure en opposition :
Un seigneur bestial (« le monstre » proposé comme un synonyme, « je ne suis qu'une bête » + hyperbole « un sifflement si épouvantable.. ») contre une belle invitée craintive (« en tremblant », « frémir »...). Des figures d'oppositions renforcent les contradictions:antithèse « la Belle lui dit le monstre »...

I3-Des frontières brouillées entre humanité et bestialité :
La Belle et la Bête partagent des valeurs identiques humaines : la bonté, la capacité à éprouver des sentiments, l'hospitalité, la gentillesse. Très vite, la bestialité s’efface au profit des qualités humaines mise en valeur par le discours. Le choix du