Commentaire littéraire : la fontaine, « le pouvoir des fables », fables.
I. Une argumentation construite à l’aide d’une fable, structurée et efficace.
A. Au XVIIème siècle, la Fontaine nous présente un apologue où son argumentation repose sur une structure logique et un enchainement réfléchi.
Tout d’abord, la Fontaine donne dans sa fable un effet de rapidité et d’efficacité en s’amusant et en jouant des règles de métrique. En effet de nombreux procédés utilisés dans la poésie se retrouvent dans ce texte comme les rejets par exemple au vers 3 « Courut à la tribune » qui permet d’insister sur la précipitation et la bonne volonté de l’orateur, ou la diérèse au vers 7 « violentes » qui elle insiste sur le mot lui-même. Les enjambements comme au vers 21 « cria tout d’une voix » souligne l’intensité de la concentration du peuple. De plus il expose quelques vers en octosyllabe, notamment dans la morale de l’orateur aux lignes 28 à 31. Ainsi grâce à ses figures rhétoriques la Fontaine rythme sa fable et insiste sur certains points ce qui permet de la nuancer.
B. Dans un deuxième temps, nous pouvons remarquer que la Fontaine a eu recourt a une mise en abyme, c'est-à-dire que dans sa fable il a incorporé une autre fable. On le voit du vers 15 au vers 31. Grâce à cette construction, le fabuliste espère donner une impression de recul au lecteur pour qu’il prenne réellement conscience du sujet traité. Cette mise en abyme permet de jeter un regard extérieur sur une situation concrète, pour qu’ainsi le lecteur s’identifie au mieux au peuple. Nous pouvons donc comparé « peuple » au vers 24 (dans la mise en abyme) qui est employé péjorativement et « l’assemblée» au vers 28 qui lui est plutôt mélioratif. Cela fait prendre conscience au lecteur les avantages de la deuxième méthode du discours de l’orateur.
C. Effectivement l’orateur gagne l’attention du peuple lors de sa fable, la Fontaine montre ainsi pendant sa morale les