Les Deux Coqs Plan
Les deux coqs
La Fontaine est un auteur du XVII qui appartient au mouvement du classicisme.
Parmi les grands auteurs de ce siècle tels que Molière ou Racine, Jean de la fontaine a su s'imposer en tant que fabuliste. Bien que protéger par Fouquet, il critique, dans ses 2 recueils des Fables écrient en 1668 et 1678, la cour et les grands du royaume.
La fable les Deux Coqs est inspirée d’une fable d’Esope, auteur de l’antiquité souvent utilisé comme modèle par La fontaine. Dans cette réécriture des « Deux Coqs et l’Aigle », Jean de la fontaine propose une morale différente après avoir fait le récit d’un combat entre deux coqs pour obtenir les faveurs d’une poule.
On peut se demander en quoi cette fable burlesque sert d’exemple à une morale.
I – Une parodie du récit épique
A – Des personnages symboliques
«Coqs» et «Poule» : Utilisation de majuscule => représentant de leur espèce, incarne le sexe masculin et féminin
«pleura sa gloire et ses amours», «jalouse rage», «femme» : Anthropomorphisme(les animaux prennent des traits humains)=>ils représentent les humains
«Une poule» : Article indéfini + nom commun => Valeur générique
B - Le récit d'un combat
«guerre», «querelle», «vaincu», «vainqueur» : champ lexical de la guerre => violence + référence à deux camps opposés
« Troie», « Xanthe », « Hélène», «Dieux» : Référence à la guerre de Troie => Combat mythique connu par le lecteur donc donne une ampleur au combat de coq
Ecriture épique : périphrases «la gent qui porte crête» référence a l'Illiade d'Homer + enjambements => parodie style épique
C - Une tonalité burlesque
«sa haine et son courage» : Exagération avec des valeurs de héros => rappelle la bravoure des héros d’épopée
«guerre allumée» : Métaphore montre une image violente de la guerre => décalage entre la trivialité du combat de coqs et la noblesse de la guerre de Troie
«contre les vents» : coq ridicule qui se mesure contre les éléments
II - Plaire pour instruire
A - Un recit a