Commentaire littéraire, Le nègre du Surinam, Candide
Tout d'abord, Voltaire incite la pitié du lecteur en dressant le portrait pathétique de l'esclave. On peut remarquer la présence du champs lexical de la commisération. Les adjectifs ''pauvre'' et ''horrible'' ainsi que l'injonction ''Ô'', exprimée par Candide, reflètent la tragédie. Lors de leur rencontre, l'esclave est dans un état déplorable: ''n'ayant plus que la moitié de son habit''. Cet euphémisme montre qu'en réalité, celui-ci ne porte qu'un caleçon, il est pratiquement nu. Voltaire est ironique en accordant une grande importance aux habits de n'esclave et non à ses membres mutilés. Il est aussi ''étendu par terre'' et comme il l'explique, le noir ''attend (son) maître''. Ceci indique la perte de dignité de l'esclave, il est soumis comme un objet à un autre homme. Son maître est ''M. Vanderdendur''. C'est une onomastique; l'allitération en d présente une sonorité dure ce qui révèle le caractère implacable du négociant à la dent dure.. Décrit comme étant ''fameux'', cette antiphrase est ironique signifie qu'il a été rendu célèbre par cette pratique déshumanisé. De plus, la voix neutre qu'il utilise en parlant du règlement des esclaves, et l'emploi du présent de vérité générale, souligne la banalité de la situation pour lui. La personnification de la meule qui ''attrape le doigt'' est surprenante et donne