Commentaire "ma bohème" arthur rimbaud
Les poètes symbolistes à la fin du XIX ème siècle, réagissent contres les exigences formelles des Parnassiens et les excès du naturalisme. Quand Arthur Rimbaud qui écrivit ses premiers poèmes a 15 ans et ses derniers a 20, effectua sa révolution poétique, il considérait la poésie comme un moyen de dénoncer la monde grâce aux pouvoirs des visions. En juxtaposant des images insolites, le poète parvint a renouveler la langue par une « alchimie du verbe ».Bien que brève , la densité de son œuvre poétique fait d’Arthur Rimbaud une des figures considérables de la littérature française. Avec des recueils comme « Une saison en enfer » publié en 1873 et « Illumination » publié en 1886. Le poète n’a jamais publié « Les Cahiers de Douai ». C’est à Douai, chez son professeur Izambard que le jeune Rimbaud, perfectionne et recopie les poèmes qu’il a écrits dans l’année. Deux fugues de Charleville ponctuent les deux cahiers de ce recueil. Confié ensuite au poète Paul Démeny dans l’espoir que celui-ci soutienne leurs éditions, ils seront oubliés jusqu'à ce que Rimbaud demande de les brûler, ce que Paul ne fera pas. Les poèmes qui composent ces cahiers témoignent des révoltes et des aspirations de Rimbaud. Le poème proposé intitulé « Ma bohème » est un sonnet de forme traditionnel, le dernier des « Cahier de Douai ». Il a été écrit lors du séjour de Rimbaud en septembre 1870 à Douai, chez les demoiselles Gimbres. Le sonnet décrit les figures et la volonté adolescente du poète de fuir un milieu étouffant et conformiste. Comment le poète exprime-t-il dans ses vers la liberté et le bonheur ?
D’abord, nous étudierons la dimension autobiographique du sonnet et l’esprit de révolte, pour ensuite développer le thème du voyage associe a celui de la liberté.
En septembre et octobre 1870, Arthur Rimbaud trouve refuge a Douai chez son professeur de lettre Georges Izambard. Le poète est en révolte contre sa