Commentaire simone de beauvoir autobiographie
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Premièrement, le récit est écrit à la première personne dans lequel "je" représente trois identités différentes. En effet, "je" coïncide avec l’auteur, Simone de Beauvoir n’indique pas son nom dans cet extrait mais on en déduit que le "je", écrit à la première ligne représente l’auteur : « Je suis née à quatre heure du matin ». D’autre part "je" symbolise le narrateur c’est à dire la voix qui s’exprime dans le texte et qui commente les évènements au moment de l’écriture. On retrouve ce "je" à la ligne vingt six : « C’est à Louise que j’ai dû la sécurité quotidienne ». Enfin "je" évoque également le personnage mis en scène dans le récit notamment dans les trois derniers paragraphes où l’auteur relate les moments passés avec sa famille, par exemple ligne trente : « jamais elle ne me grondait sans raison » ou encore « je m’installais sur ses genoux » à la ligne trente neuf. Simone de Beauvoir a choisi de laisser le lecteur constater par soi-même la triple identité du "je" en recoupant les évènements racontés avec la vie de l’auteur. Dans ce cas là on dit qu’il s’agit d’un pacte autobiographique implicite. La présence de la triple identité du "je", autrement dit "je" rappelle à la fois l’auteur, le narrateur et le personnage, est la première caractéristique du genre autobiographique.
De plus, l’autobiographie est un va et vient entre deux époques, soit le passé et le présent. Les temps du passé sont utilisés pour raconter les souvenirs d’avant, ils dominent dans ce texte. On retrouve essentiellement l’imparfait, par exemple « j’étais » ligne huit, « elle m’habillait » ligne vingt six ou