Commentaire sur le chapitre clviii de "l'écume des jours", de boris vian
Chapitre XLVIII
Vers 1946, l’écrivain Boris Vian rédige son roman intitulé « L’écume des jours ». Il était très jeune à l’époque et haïssait le travail, détail que l’on retrouve fréquemment dans le roman. Le chapitre sur lequel portera ce commentaire se situe vers la fin du roman. C’est un texte narratif et fictif visant à dénoncer dans un premier temps les conditions de travail inhumaines de nombre d’ouvriers et ensuite les horreurs de la bureaucratie. Il est intéressant d’observer dans ce chapitre l’atmosphère et la description de l’environnement entourant le personnage. Premièrement, Vian décrit et dénonce les souffrances des travailleurs. Plus loin, dans le même chapitre, il dénonce la bureaucratie.
I, Les horreurs de l’industrie
-Vian détaille avec nombre de détails l’environnement et les souffrances des travailleurs à l’aide d’adjectifs et des champs lexicaux de la violence, de la machine et de la prison :
|Violence : |Machine : |
|-le frappa (p257 l.5) |-pièces métalliques (p258 l.18) |
|-violents (p257 l.9-10) |-tuyaux (p.259 l.9) |
|-se débattait (p258 l.13) |-tableau de manœuvre (p260 l.20) |
|-luttant (p258 l.13) |-machine (260 l.23) |
|-déchiqueté (p258 l.14) |-chariot (p261 l.3) |
|-disputaient (p258 l.17) |-étincelles (p261 l.7) |
|-arraché (p.259 l.1) |-métal (p260 l.9)