Commentaire texte angustin
Cet argument est renforcé par 3 distinctions, les êtres mathématiques sont distingués d'abord des mots puis des figures tracées et des nombres nombrés.
Ainsi, on peut se demander s'il existe une mémoire non sensible, plus précisemment si la connaissance mathématique appartient à une mémoire sensible.
I ANALYSE
I)A) Premiere distinction
Les mots sont sensibles mais les choses ne le sont pas. Les choses sont les nombres et les grandeurs. Dans cette mémoire intellectuelle, il ne suppose pas des images mais les choses elles mêmes. Elles sont identiques pour tous alors que les mots diffèrent d'une langue à l'autre.
Le langage est conventionnel, différent selon les nations. Les réalités mathématiques sont au delà du langage. L'idée de convention est présentée selon un schéma à trois étages.
Les choses mathématiques se divisent en deux : les nombres et les grandeurs. Les nombres correspondent à la notion de multiplicité finie, quantité divisible en parties indivisibles, quantité discrète, nombres entiers.
Les grandeurs sont les nombres réels.
I)B) Distinction entre les figures tracées et les réalités
Il est connu que toute figure tracée à une épaisseur, ce qui contredit la définition mathématique de la ligne (grandeur à une seul dimension donc qui n'a pas d'épaisseur). Donc la ligne mathématique n'est pas une image de la ligne sensible. Il veut dire que la connaissance mathématique est purement intellectuelle et ne reflète pas l'expérience. Il ne faut pas partir de l'expérience pour atteindre la connaissance, il faut se détourner de l'expérience.
La connaissance est une reconnaissance intérieure. La vérité existe avant qu'on la connaisse, elle est en nous.
Distinction entre nombre sensible et intelligible
Augustin distingue que