Commentaire de texte epictète, entretiens
Cependant ce constat n’est pas partagé par tout le monde. En effet, dix-sept siècles après ce texte d’Épictète, Diderot affirme l’inverse d’ Épictète en écrivant dans une lettre à Landois en 1756 que « le malfaisant est un homme qu'il faut détruire et non punir » On voit donc que ce thème a été tout au long de l’histoire sujet à débat. Ainsi Épictète présente la méchanceté comme l’erreur d’un humain étant perdu sa vie, ne pouvant distinguer « le bien du mal ». De plus, Épictète explique qu’avant de faire des reproches il est important de s’assurer de ne pas être dans l’erreur également. Le stoïcien renchérit son interrogation précédente en qualifiant les propos de son interlocuteur comme « inhumain », ce qui fait directement écho avec le début du texte où le …afficher plus de contenu…
» (ligne 10) puisque le méchant n’est pas responsable de ses actes. La théorie d’Épictète va alors dans le sens des philosophes de son époque, car tel Socrate, la mort n’est pas présentée comme la pire des pertes. Ainsi dans cette deuxième partie du texte le philosophe retourne la situation et invite son interlocuteur à s’interroger avant de juger car on peut être soi-même être dans l’erreur en condamnant le criminel. Enfin, selon Épictète la mort n’est point la plus grande peine et que le méchant connaît déjà le pire des dommages possibles, c’est-à-dire la perte de la moralité. Enfin, le stoïcien va expliquer pourquoi la haine ne doit pas être la réponse face aux méprisants et il va également recentrer le débat sur soi-même. Il va tout d’abord réutiliser le même mot qu’il avait utilisé