Commentaire la peste de camus
La comparaison « autant de guerre que de peste » montre que ce n’est pas une situation si surprenante cependant l’adverbe « Et pourtant » dénonce une opposition et montre que l’Homme reste quand même surpris face à cette épidémie. La peste est ici présentée comme inédite. Les épidémies précédentes indiquaient dans la dernière partie de l’extrait appartiennent à l’histoire et non au présent : «la trente de grandes pestes que l’histoire a connues ». Ensuite, nous pouvons voir que l’Homme est présenté comme vaniteux, insouciant et humaniste. Le docteur Rieux se distingue de ses concitoyens en un seul point : en tant que médecin, il est mieux préparé pour ce genre de situation « fait une idée …afficher plus de contenu…
Dans la phrase « Nos citoyens à cet égard étaient comme tout le monde », l’écrivain pointe ainsi l’humanisme des Oranais. Il désigne par là leur foi en eux-mêmes et en l’avenir. Cette « confiance », partagée par tous, est dangereuse dans la mesure où elle endort la vigilance, il y a d’ailleurs une antithèse pour le prouver « l’inquiétude et la confiance ». Pour finir, nous pouvons observer un passage difficile de l’abstraction à la réalité. Effectivement, le narrateur modalise ses propos en faisant preuve d’indulgence à l’égard de l’incrédulité des Oranais, c’est bien que les fléaux tels que la peste soient difficiles à prévoir et à imaginer. La question rhétorique « Comment auraient-ils pensé à la peste qui supprime l’avenir, les déplacements et