Le Ventre de Paris est une oeuvre d'Emile Zola. Il appartient au cycle des Rougon-Macquart et fut publié en 1873. L'auteur a écrit ce roman dans le but de renforcer sa croyance déterministe mais également de laisser une trace historique de ce qu'était la vie à Paris. L'action se déroule dans les Halles: Florent, engagé comme inspecteur, se promène et retrouve sa seule amie, Claire. Ainsi, nous assistons à une scène ou Claire expose son métier et décrit tout ce qui la passionne; c'est-à-dire, les poissons. Emile Zola use d'une focalisation interne pour exprimer le point de vue d'un homme qui ne reste pas indifférent au charme simpliste de la poissonière. Par conséquence, je analyserai ce passage par le biais de deux axes de lecture: le premier est la beauté de Claire dépeinte du point de vue de Florent. Le second concerne la facilité et le naturel avec lesquelles Claire travail.
En premier lieu, je remarque que la beauté de Claire se distingue beaucoup de celle de sa soeur, Louise ou de celle de Lisa. Louise Méhudin est une poissonière: elle porte de nombreux bijoux et bien d'autres accessoires. Tandis que Claire est simple et naturelle. Elle ne porte aucun artifices et c'est bien cette simplicité qui rend sa beauté si singulière. L'auteur donne à première vue une apparence négligée à ce personnage: "robe agrafée de travers [...] nonchalante [...] les vêtements mal rattachés encore". Pourtant, Claire est l'unique amie de Florent et est d'ailleurs "très aimable". L'auteur use d'une antithèse pour accentuer l'amitié de Claire pour Florent: " Quand il passait, dans les gros mots des ses voisines, elle lui souriait". Une caractèristique qui dépeint bien Claire est son sourire: "doux rire [...] sans cesser de sourire [...] souriant toujours ...". Emile Zola précise la douceur de cette femme qui est beaucoup contrastée avec celle de sa soeur. En effet, nous savons que Louise Méhudin est une femme en chair. Pourtant, ce trait ne s'apparente pas à Claire dont les doigts