Communication de crise ota algérie
Introduction
Chapitre I : La téléphonie mobile en Algérie
1. Le marché de la téléphonie mobile, taille et évolution
2. Implantation d’ORASCOM TELECOM en Algérie
Chapitre II : Le foot, plus qu’un sport pour les algériens
1. L’Algérie et le football
2. Les enjeux de la coupe du monde 2010
Chapitre III : La crise suite au match de football Algérie – Egypte, coupe du monde 2010
1. Contexte de l’avant match
2. Le match, Djezzy en crise
3. La gestion de l’après crise
Conclusion
Introduction :
Nul n’était en mesure de prédire l’ampleur des pertes qui ont été subies par l’opérateur de téléphonie mobile, Djezzy, dans ce qui est convenu d’appeler l’affaire de la Coupe du Monde 2010.
La société s’est trouvée, certes, mêlée contre son gré à une affaire qui ne la concerne pas, mais elle se devait tout de même d’en subir les retombées collatérales. L’une d’entre elles, et non des moindres, est l’état de panique qui s’est saisit de la compagnie.
«Nous sommes en état de crise», lâche le porte-parole de la compagnie de l’époque. Cette situation est gérée, bien évidemment, par une cellule de crise.
Dans ce contexte, il n’est plus question de poursuivre les opérations de charme vis-à-vis du public pour attirer de nouveaux clients, mais de garder ceux qui possèdent déjà des puces de Djezzy. Car, à ce moment là, ils sont nombreux à ne plus vouloir continuer à passer leurs communications par le biais de ce canal.
La société a eu beau clamer qu’elle est de droit algérien, mais quelle portée peut bien avoir ce message auprès des millions d’usagers pas forcément enclins à saisir ces nuances? Pour eux, Orascom est égyptien, donc Djezzy aussi.
La société tente alors de nuancer les effets du mécontentement populaire. Au sein de l’entreprise, on veut bien admettre que le geste de jeter une puce serait tout à fait compréhensible. Mais ce qui est craint le plus, à tort ou à raison, est que les concurrents puissent profiter des déboires