Les évènements historiques qui ont marqués la France et le monde ont été menacés d’un relatif oubli. C’est pour cela que les générations présentes à ces évènements ont décidés de faire le premier pas en faisant des commémorations pour ne pas oublier le passé. Dans le corpus proposé, 3 textes datent des années 90. Le texte de Philippe Renaud et l’image nous parle de la commémoration tandis que l’extrait de l’encyclopaedia Universalis et le texte de Thomas Ferenczi nous parle de la mémoire collective. Les commémorations sont elles dues aux mémoires collectives ?
Tout d’abord, nous verrons la nécessité de la commémoration et dans un second temps les ambigüités de celle-ci.
Tout d’abord on peut dire que les commémorations permettent surtout de répondre à la nécessité politique pour forger une unité politique ou nationale comme le précise Philipe Raynaud et l’article mémoire collective. La commémoration cherche à construire une identité nationale nous rappelle Thomas Ferenczi afin de donner des exemples, des préceptes et d’assurer la diffusion des normes qui régissent la société. C’est grâce à cette identité nationale que les cérémonies commémoratives rassemblent le peuple et rencontrent un grand succès. Cette nécessité doit être durable car suite aux évènements du passé, personne ne peut oublier les individus ayant participés à la construction de l’histoire. Il y a un risque de rupture avec le passé à cause de la modernité d’aujourd’hui nous dit l’article, ainsi la mémoire collective permet de connaitre l’héritage historique. Ne pas oublier le passé c’est assurer la survie de la société comme le souligne l’extrait de l’encyclopaedia. Cette nécessité permet de maintenir le souvenir dans l’esprit des personnes car il y a un risque d’oubli comme nous le fait remarquer Philippe Raynaud en parlant des juifs qui ont cru que leur histoire était passée inaperçue jusqu’en 1970. Pourtant, cette volonté de se souvenir a été manifestée très tôt par les acteurs eux-mêmes