Comores
Aux environs de 1500 est fondé le sultanat de Ndzuwani, qui englobe toute l'île.
L'île devient protectorat français en 1886.
En 1891, une révolution des paysans pauvres et des esclaves menace très sérieusement la domination de la France sur l’île, les Français l'évacuent avant de la reconquérir au prix d’une expédition militaire[1].
Le 25 juillet 1912, les îles de l'archipel des Comores, dont fait partie Anjouan, sont rattachées à la colonie de Madagascar sous le nom de colonie de Mayotte et dépendances. L'archipel des Comores devient une colonie autonome en 1946, puis un territoire d'outre-mer (TOM) en 1958.
Par le référendum du 22 décembre 1974, Anjouan choisit l'indépendance vis-à-vis de la France — au contraire de Mayotte — et son intégration dans la nouvelle République fédérale islamique des Comores (RFIC). En 1974, les Anjouanais se prononcent à 99,5 % contre le maintien du statut de TOM de la République française (soit 42 voix pour le maintien).
Depuis l'indépendance, l'archipel subit de nombreux troubles et ne parvient pas à trouver le chemin de la démocratie. Il fait l'objet de coups d'État violents et de prises de main expéditives, soutenus occasionnellement par des mercenaires comme le Français Bob Denard, ultérieurement arrêté et condamné par la France.
En 1997, Anjouan et Mohéli proclament unilatéralement leur indépendance de la RFI des Comores. Cette tentative de sécession entraîne un embargo mené par la RFIC et l'OUA (qui s'avère par la suite dramatique pour la population).
Dans la foulée, l'île demande aussi son rattachement politique à la France. Ainsi, le drapeau tricolore est hissé et la Marseillaise chantée.
La France, par l'intermédiaire de Jacques Chirac, ne tient pas