Mon Son Ton Notre Mon

Dans une équipe, l'intégration des « dimensions : moi, l'autre, l'équipe comme entité constitutive de moi même, permet pour chaque membre de l’équipe au même titre que le manager ou le coach d'être concerné par cette question « est ce mon, son, ton, notre ou mon problème ? »
Dans l'hypothèse d'une réunion d'équipe que je sois membre de l'équipe, leader ou coach, une personne, appelons la « P » intervient de façon dérangeante par le thème de la question, l'insistance, la durée de la prise de parole ... je peux me poser cinq questions qui me permettront ensuite de faire le choix de l'attitude la plus appropriée :
Est-ce « Mon » problème – Je peux me rendre compte qu'en fait ce n'est pas P le problème mais ce à quoi il me renvoie. Je ne supporte pas ce type de personnage, ou il me rappelle trop mon père, ou mon dernier employeur avec qui je n'ai pas fermé la Gestalt. Je vais donc commencer par nettoyer mes lunettes sans intervenir en acceptant de gérer ma frustration. Est-ce « Son » problème – Mes lunettes sont nettoyées et il apparaît que ce qui se joue pour « P » relève du niveau psychologique conscient ou inconscient qu'il est en train de régler ou pas. J'évite d'intervenir comme sauveteur, il n'y a pas de danger pour l'équipe, pour « P » ou pour moi, je décide de ne pas intervenir car « c'est son problème ».
Est-ce « Ton » problème – Au terme de la question précédente, je perçois que c'est un des neuf niveaux de sens sur lequel il convient de renvoyer « P » quant à sa responsabilité ; il n'est pas approprié de traiter le problème dans le groupe.
J'interpelle « P » et lui renvoie « C'est ton problème ».
Est-ce « Notre » problème – Il peut s'avérer que le problème se situe à un autre niveau et que « P » soit en réalité le porte parole du groupe à propos d'un problème dont le groupe n'était pas conscient. Il convient alors que j'intervienne pour permettre au groupe de prendre conscience que le problème est en fait « notre problème ».
Est-ce «