Conception freudienne et marxiste
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FONDEMENTS THÉORIQUES DU MARXISME
Philosophe, économiste et homme politique allemand, Karl Marx prime d’abord la conception naturaliste de l’être humain. On peut affirmer qu’il est un naturaliste, car on lui doit la création du matérialisme historique et dialectique, donc il cherche avant tout de trouver des réponses réelles à ses hypothèses. Pour ce qui est de l’économie, Marx expose une thèse concernant le rapport entre la vie économique et la vie des sociétés. Cette thèse se résume en disant que le mode de production engage les individus dans des rapports sociaux qu’ils n’ont pas choisis, que les forces et les rapports de production constituent la base économique de la vie sociale (infrastructure), qui conditionne les institutions et les façons de penser (superstructure). De plus, l’activité économique, c’est-à-dire la façon dont les humains organisent la production et la distribution des biens de consommation, constitue le moteur des changements culturels. Dans l’économie du type capitaliste, la recherche du profit constitue le moteur de l’économie, la motivation première de ceux qui possèdent les capitaux et les moyens de production. Cependant, Marx critique le capitalisme industriel et selon lui, le profit provient du fait que l’employeur achète, moyennant salaire, une marchandise bien particulière, qui n’est rien d’autre que le travail de l’ouvrier. Donc, si on continue dans cette optique, le profit devient le but premier de la production industrielle, mais modifie le rapport entre le travail et la satisfaction des besoins vitaux. Cela ne va pas sans avoir de conséquences ailleurs, car Marx propose le concept d’aliénation pour qualifier la situation du travailleur dans le contexte du capitalisme industriel. Ce qu’il entend par aliénation est bien la porté de sa critique sur la vie économique, qui e situe au-delà de la simple constatation de l’exploitation du