Confessions d'une femme
Œuvre
Maupassant a publié certains textes sous pseudonymes : * Joseph Prunier, pour son premier conte, La Main d’écorché en 1875 ; * Guy de Valmont pour Gustave Flaubert en 1876. Il utilisa ce pseudonyme jusqu’en 1878 ; * Chaudrons-du-diable, qu'il utilisa pour signer en 1880 la chronique Étretat dans la revue Gil Blas du 20 août 18805. * Maufrigneuse, qu’il utilisa de 1881 à 1885 pour signer ses chroniques ou nouvelles dans Gil Blas, étant sous contrat avec la revue Le Gaulois. Le choix de ce pseudonyme vient du personnage de Diane de Maufrigneuse, dans La Comédie humaine de Balzac.
Henri-René-Albert-Guy de Maupassant est l'aîné d'une famille de deux garçons. Il passe une partie de sa jeunesse à Fécamp. Sa mère, femme à la sensibilité maladive, quitte son mari infidèle et emmène ses deux fils vivre à Étretat. Existence alors libre et heureuse pour le jeune Maupassant. Vers 1863, il entre à l'Institution ecclésiastique d'Yvetot, mais il a du mal à s'adapter à la rigueur du pensionnat. Exclus du séminaire, il termine ses études au Lycée de Rouen. Il correspond avec le poète Louis Bouilhet, qui lui fait travailler la littérature, et fréquente Gustave Flaubert, ami de jeunesse de sa mère. En 1870, reçu bachelier, il s'inscrit à la Faculté de Droit à Paris, mais il est aussitôt mobilisé pour servir dans la garde nationale.Deux ans plus tard, libéré de ses obligations militaires, Guy de Maupassant entre au ministère de la Marine. Il vit pauvrement et pour se distraire de sa vie de fonctionnaire, il fait de l'escrime et canote sur la Seine. Il visite Flaubert chez qui il fait la connaissance, entre autres, de Daudet, Zola et Tourgueniev. Période de formation guidée par son "père littéraire", Gustave Flaubert. Maupassant compose pour le théâtre, publie poèmes et contes sous le pseudonyme de Guy de Valmont, mais sans succès. Il écrit des chroniques littéraires dans divers journaux dont le