Conscience et inconscience
3173 mots
13 pages
Le sujet : la conscience, l’inconscient, le désir. Le sujet est un mot dont l’étymologie est « sub » qui signifie jeté autour. Le sujet est celui qui peut dire « je », celui qui se pense, celui qui peu un retour sur soi, celui qui peut juger de ses actes. Le sujet est l’homme, la conscience par opposition corrélative au sujet qui est la distinction entre sujet et objet et qui recouvre l’homme et le monde extérieur. Notre subjectivité est orienté vers trois horizon : le monde, les autres et vers moi. La conscience apparaît comme une donnée primaire et même solidaire de ses propres questions. Ce poser des questions n’est donné qu’à l’homme, aucun autre être y compris l’animal et l’être naturel inanimé, vivant ou non-vivant (végétal et minéral), ni l’être artificiel (machine) produit par l’homme n’ont a proprement parlé de conscience ou d’âme. L’âme est le principe de ce que nous sommes. L’âme est une notion moderne, à l’origine elle correspond à ce qui est doué de mouvement. L’âme est aussi le principe de vie et enfin elle définit ce qui n’est pas le corps. Nous opposons l’âme et l’esprit comme le corps et l’esprit. On peut alors se demander si j’ai un corps ou si je suis un corps. Kant distingue la personne et la chose (animaux compris). Le terme sujet serait une manière de considérer l’homme comme particulier. On assimile alors la pensée à la conscience. Sur la conscience des autres on peut se demander s’ils sont la copie de moi-même car on dit bien ce sont mes semblables. Il existe un paradoxe : l’altérité d’autrui contribue à enrichir mon identité. Je m’enrichis en me démarquant des autres. Est-il possible qu’une partie de nous puisse nous échapper ou nous contrôler ? Y a-t-il une force psychique qui nous contrôle à notre insu ? La tradition philosophique parle de l’homme comme d’un animal raisonnable (depuis Aristote) mais ne peut-on pas considérer sa sensibilité ? Le désir ne caractérise pas l’homme autant que sa raison ? Les désirs sont