La conscience

Introduction : Le vocable « conscient » apparait dans plusieurs expressions courantes : « un cas de conscience », « avoir mauvaise conscience », « avoir conscience de qqchose », « il a perdu conscience », « il est inconscient = fou », « en mon âme et conscience », etc… Chaque fois, un terme recouvre plusieurs réalités : * La conscience morale : cela signifie que chacun doit la sentir et la suivre en soi, et également le rapport aux mœurs) * La conscience spontanée * La conscience réflexive : celle qui permet la connaissance de soi, notamment
Etymologie : cum-scentia : ce qui accompagne le savoir, ce qui vient avec le corrélat
Husserl : Toute conscience est conscience de qqchose. La conscience ne fonctionne jamais « à vide », elle se rapporte toujours à qqchose.
Les 3 grandes directions auxquelles se rapporte la conscience : * Le soi * Le monde * Les choses (dont autrui)
On a déjà une prédéfinition de la conscience, ce n’est pas une chose mais un mouvement, une dynamique. Elle est en projet : mouvement de soi permanent.

* Approche de la conscience de soi : Il n’est pas du tout certain que ce soit la première chose que nous découvrions. Est-ce qu’on doit faire de la réflexion, le point de départ de la pensée ? C’est l’option choisie par beaucoup de philosophes qui veulent aborder méthodiquement le monde. Descartes propose ainsi de faire « table rase » de tout ce qui n’est pas moi.
Cela dit, suis-je forcément le mieux placé pour m’analyser et me connaître ? Certaines personnes « se font suivre », ou aider car elles n’ont pas confiance en leurs propres moyens d’introspection.
Ne se ment on pas à soi-même ? Cette introspection ne rencontre-t-elle pas des obstacles, des illusions ? Qu’est-ce que le soi ? Est-ce l’accumulation de toutes ces caractéristiques ?
De grands écrivains se sont aventurés sur ce terrain (Freud, Rousseau, Saint Augustin et tous les auteurs de toutes les autobiographies). Est-ce que