Consommation lsd
Le point de vue de John peut être justifié par le témoignage du chercheur Albert Hofman. En effet, celui-ci décrit les effets qu’il ressent après la prise de cette substance : « je commençais à jouir du spectacle inouï de formes et de couleurs, qui durait encore derrière mes yeux fermés. ». Il perçoit des images sous différentes formes, sous différentes couleurs, même les yeux fermés, ce qui peut expliquer l’origine du mouvement psychédélique, comme l’a dit John. Nous pouvons donc affirmé que la prise de cette substance a été une source d’inspiration pour de nombreux artistes du XXème siècle.
Ce témoignage nous apprend également que les yeux ne sont pas utilisés : il y a une perception visuelle sans objet à percevoir. Nous pouvons donc supposer que cette substance agit dans le cerveau (puisque, la perception des images s’accompagne d’une activité cérébrale), plus particulièrement dans la partie arrière du cerveau : l’aire cérébrale visuelle.
Comme nous le montre le document 2, le LSD agit dans les aires visuelles V1 et V4. L’action du LSD dans cette zone, modifie les couleurs des objets perçus. Cette substance agit également dans l’aire visuelle V5 : l’action sur V4 et V5 est responsable des illusions et des formes distordues. Le LSD est responsable de la destruction de l’aire temporale, ce qui explique les phrases d’Hofman : « Les objets familiers prirent des formes grotesques et le plus souvent menaçantes. Ils étaient empreints d’un mouvement constant, animés, comme mus par une agitation intérieure. La voisine n’était plus madame R mais une sorcière maléfique et sournoise au visage coloré. ». Nous comprenons donc que, l’action exercée du LSD sur l’aire temporale,