Consommation sucre
D’après plusieurs études menées sur la consommation de sucreries, on remarque que selon les catégories socioprofessionnelles la consommation n’est pas la même.
Ainsi, d’après une étude de l’INPES, les individus les moins diplômés mangent plus de sucreries avec une augmentation depuis le début des années 2000 de 9.3 % à 11.2%. Suivent les ouvriers et employés qui augmentent de 7.8 % à 10.5 %, puis les professions intermédiaires avec une évolution positive de 3.9% à 6.1%. Enfin les catégories plus favorisées augmentent leur consommation de 3.5% à 4.8%. Aussi, certaines confiseries « bas de gamme » sont moins raffinées, et les quelques avantages du sucre tel que le magnésium et la vitamines B1, ne sont pas présentes dans celles-ci, ce qui entraîne des troubles de la mémoire et une sensibilité accrue au stress et à la fatigue.
En plus de l’augmentation de l’obésité, les gros consommateurs d’aliments sucrés ont un risque de diabète de type 2 et le sucre est facteur de beaucoup d’autres maladies. Plusieurs études montrent que la consommation élevée de sucreries augmente le risque de cancer du côlon. Aussi, le sucre contribue au vieillissement et entraîne des risques cardio-vasculaires. Les consommateurs de sucreries sont aussi ceux qui mangent le moins de légumes crus et de fruits, qui sont des aliments essentiels à notre santé.
La consommation de sucrerie touche autant les hommes que les femmes, seuls les inégalités sociales font varier la consommation des sucreries.
Le sucre pour l’apport nutritionnel oui, mais avec une consommation modérée.
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