Etude marketing daddy
Le marché du sucre est historiquement en décroissance et l’objectif que nous poursuivons dans un tel contexte de récession est de dégager plus de marge : la stratégie est donc un transfert de consommation vers des sucres à valeur ajoutée (sucre de canne, sucres spécifiques pour la confection de pâtisserie, sucres festifs pour recevoir, emballages services, etc...).
C’est aussi un marché où la pression concurrentielle est de plus en plus forte et où il faut également faire face à la montée du Hard discount et des premiers prix.
PRODUIT INCONRTOUNABLE pourtant, ils restent des poids lourds du rayon épicerie, et les marques qui ont su y perdurer comptent beaucoup sur le packaging pour animer des ventes rarement relancées par la seule innovation produit.
L'emballage est devenu presque aussi important que le contenu» confie un intervenant, «car la valorisation du marché passe par lui». D'autant que le hard discount y dispose souvent d'une part de marché supérieure à la moyenne, impliquant la sur-linéarisation des premiers prix en grande distribution classique. L'ancienneté de ces marchés rend, par ailleurs, très proches les produits sous marques de distributeurs des marques nationales. Ce qui accentue l'importance des innovations packagings qui, seules, permettent aux marques nationales de se démarquer dans les linéaires. Mais il s'agit de marchés conservateurs où toute innovation de rupture risque d'être mal comprise, au détriment de l’acteur qui l’a lancée.
Avec des volumes en hausse de 3% et un chiffre d'affaires de 382 millions d'euros en GMS, le marché du sucre reste le lieu d'une concurrence acharnée entre trois grandes marques : Saint-Louis avec 32,3% du marché en volume, devant Béghin-Say (27,5%) et Daddy (26%). En octobre 2004, Saint-Louis a lancé une véritable innovation de rupture en matière d'emballage grâce à un développement mis au point avec Tetra Pak. Pour la première fois, du sucre a été proposé dans un emballage