Contrainte et liberté
De tout temps, la notion de liberté a été présente dans le monde. Que ce soit en droit, d’un point de vue moral ou dans le domaine de l’action. On ne naît pas libre mais on le devient. C’est ainsi qu’au cours de l’Histoire, il y a eu des prisonniers, des esclaves, des régimes dictatoriaux et tyranniques mais aussi des hommes libres et des démocraties.
Alors est-ce que liberté et contrainte sont-ils incompatibles ? La liberté signifie-t-elle forcément l’absence de contrainte ?
La liberté et la contrainte sont deux notions incompatibles car la liberté est le pouvoir d’agir sans contrainte, de faire ce que je veux, de penser à tout ce que je désire, d’avoir le comportement que je veux… Ainsi, être libre serait être indépendant. C'est-à-dire avoir la possibilité de suivre son bon plaisir sans être gêné ou entravé par autrui. Dans les Méditation IV, Descartes écrit : « elle consiste seulement en ce que nous pouvons faire une chose ou ne la faire pas, c'est-à-dire affirmer ou nier, poursuivre ou fuir une même chose ; ou plutôt elle consiste seulement en ce que, pour affirmer ou nier, poursuivre ou fuir les choses que l’entendement nous propose, nous agissons de telle sorte que nous ne sentons point qu’aucune force extérieure nous y contraigne ».
La contrainte impose une limite à la liberté, sur le plan individuel et collectif. En effet, toute contrainte semble porter atteinte à l’exercice de la liberté. De même, toute disparition de contrainte passe pour avoir un effet libérateur. Ainsi, un individu en fauteuil roulant devra faire face à toutes sortes de contraintes pour se déplacer, alors qu’un autre en bonne santé disposera d’une liberté de mouvement qui fera qu’il se sentira libre.
D’autre part la propagande est une forme de « non liberté ». Elle st exercée sur l’opinion de l’individu pour l’amener à avoir certaines idées politiques et sociales, à soutenir une politique, un gouvernement ou encore un