Ce n’est seulement aujourd’hui que nous commençons à se rendre compte des conséquences de nos actes. On tente de rassembler nos forces pour faire un changement. Effectivement, au cours de la décennie passée plusieurs rassemblements ont été remarqués. Le sommet du protocole de Kyoto, en 1997, a commencé à nous ouvrir les yeux sur notre situation critique. Depuis, plusieurs autres réunions ont eu lieu, ce qui consiste en quelque sorte, l’après Kyoto et l’avant Copenhague. L’environnement est un enjeu qui touche toute le monde. Par contre, chaque pays n’a pas la même opinion sur le sujet. Par exemple, on peut dire que le Canada et le Québec ne sont totalement pas dans le même terrain de jeux concernant Copenhague. Le Canada ne voulait pas vraiment faire parti de ce sommet tandis que le Québec aurait voulu prendre plus de place au sein du rassemblement. La présence du Québec à la conférence de Copenhague, comme membre participatif (ayant le droit de parole), aurait-elle été pertinente? Selon moi, oui, le Québec aurait pu apporter beaucoup à la conférence en tant que membre participatif. Notre province fait parti des leaders en matière de gestion environnementale. Ainsi nous sommes très actifs dans la lutte contre les GES[1] . De plus, on peut dire que le Québec a fait des efforts remarquables au cours des dernières années pour changer ses habitudes. Cela mérite d’être souligné.
Premièrement, notre province fait partie des grands leaders en matière d’environnement en Amérique du Nord. «Le Québec est là où l'action se passe. Nous avons été le premier gouvernement en Amérique du Nord à mettre en place une redevance sur les hydrocarbures. Par notre adhésion au WCI nous confirmons notre position de leadership et notre volonté souvent exprimée de permettre l'essor de la bourse du carbone à Montréal. Le Québec démontre que les États et les provinces peuvent agir concrètement contre les changements climatiques»[2], a déclaré Jean Charest. Effectivement, nous sommes un