Corpus francais
Question corpus
Ce corpus poétique est composé de quatre poèmes. «La Ronde sous la cloche» écrit en 1842 par Aloysisus Bertrand, «Les Ponts» ( du mouvement symbolisme) et «Aube» sont écrits par Arthur Rimbaud en 1886, puis nous avons un poème écrit par Henry Michaux en 1930 s'intitulant «La Jetée».
Tous ces textes réunis appartiennent au genre poétique, plus particulièrement ce sont des poèmes en prose car aucun d'eux ne contiennent de rimes et dont le nombre de syllabes est libre, qui est une des principales caractéristiques des poèmes en prose. De plus nous remarquons qu'ils ressemblent à des petits récits ce qui est une autre caractéristique des poèmes en prose. Nous pouvons justifier que ces textes appartiennent à la poésie de part leur forme qui est celle de poèmes en prose, mais également grâce aux nombreuses figures de style utilisées.
Dans le poème «La Ronde sous la cloche» d'A. Bertrand, les paragraphes sont équilibrés et mis en valeur par des blancs cette structure peut faire penser à des strophes, contrairement au poème d'A. Rimbaud «Les Ponts» qui n'est fais que d'un bloc, ce qui donnerai plutôt au poème l'aspect d'un récit. Ce dernier est de forme contradictoire avec le second poème d'A. Rimbaud, «Aube» qui , comme celui d'A. Bertrand, est séparé de blanc, avec un effet d'écho grâce à l'encadrement du premier et dernier vers étant plus court que les autres. Seul Henry Michaux montre ces deux caractéristiques de la forme des deux textes précédents dans son poème. Cela montre la souplesse et la malléabilité du paragraphe (étire ou au contraire réduit le paragraphe), il y a un véritable flux et reflux des mots. Les différences formelles des paragraphes justifient, en partie, que ces textes appartiennent à la poésie.
Dans l'ensemble de ce corpus nous pouvons remarquer qu'un langage poétique est largement déployé. Le poème d'A. Bertrand est riche en personnifications «une courut» lg 4, il parle ici