Corpus genre argumentatif
Objet d’étude : la question de l’homme dans les genres de l’argumentation
Question sur corpus
Les trois textes du corpus, Le Misanthrope par Molière, l’extrait de Les caractères « de la société et de la conversation » de La Bruyère et A la recherche du temps perdu, Le coté de Guermantes de Marcel Proust ont en commun la critique de l’hypocrisie de la société mondaine.
Dans les textes de Molière et Proust ont comprend que les mondanités priment sur des valeurs comme l’amitié qui repose sur une argumentation indirecte sous forme de dialogue. Le dialogue que Molière instaure entre Alceste et Philinte dépeint deux avis opposés sur cette valeur. Philinte pense que l’amitié est basée sur le concept d’échanges redevables, qu’il n’y a pas de service donné si qu’il n’y a pas de service rendu et que cette amitié, qui est plutôt décrite comme de la courtoisie est la même pour tout le monde. Il montre une certaine marque d’obligation face à ces codes par l’utilisation à deux reprises de “Il faut bien“ v.4 et 31. Alors qu’Alceste, au contraire, dit que l’amitié doit être unique pour chaque personne et qu’il n’y a aucun intérêt à entretenir des relations futiles nées sur la bienséance et la politesse. Il pense que l’amitié est plus complexe qu’un simple échange frivole et que les beaux parleurs ne valent pas grande chose. Il insinue que la fidélité, la sincérité et la loyauté sont les principales qualités dans ces rapports et non la flatterie et le zèle cachant des ambitions et des intérêts purement égoïstes. Le registre polémique de ce personnage accentue cette hypocrisie par les négations “Non, non“ v.19 et7, le juron “Morbleu !“ v.26, l’utilisation des pronoms impersonnelles “on“ et “vous“ pour généraliser son point de vue et les affirmations péremptoires “ je veux“ v.29 et 35, “ je refuse “ v.27.
Dans le texte de Marcel Proust, le dénouement de la fin prouve bien la primauté des mondanités, ici un dîner, sur l’importance de l’amitié. La