Corpus théâtre
Du XVIIème au XXème siècle, le corpus s’appuie sur la manière de jouer et de mettre en scène différents textes de théâtre. Nous sont présentés ici quatre pièces de Molière, Victor Hugo, Eugène Ionesco et Grunberg. Les éléments utilisés par chacun sont différents. Nous nous demanderons quels éléments apportent des informations sur la manière de jouer et mettre en scène ces différents textes théâtraux. Tout d’abord, rappelons que le théâtre peut être lu mais également jouer, d’où son charme. Les auteurs se distinguent en utilisant différents éléments. Remarquons les didascalies présentes dans la pièce Le Tartuffe de Molière, Ruy Bas d’Hugo, Amédée ou comment s’en débarrasser d’Ionesco et dans l’Atelier de Grunberg. Voici un premier élément quasi indispensable d’une pièce de théâtre. Ce sont les indications scéniques que l'auteur donne au metteur en scène, aux acteurs. Elles sont souvent présentées en italiques, et signalent qu'une pièce ne se réduit pas aux échanges verbaux entre personnages. Elles peuvent concerner : le nom des personnages, le lieu, l'époque, les gestes, les mimiques, le ton d'un personnage, le décor… Dans la pièce de Molière, on remarque des didascalies ciblant principalement les gestes des personnages comme « Il lui serre le bout des doigts » ou encore « Il lui met la main sur le genou ». Cependant, les auteurs peuvent choisir de ne presque pas en utiliser, comme Grunberg : « approuve de la tête » et « silence ». Ensuite, disons que le texte théâtre change toujours de la communication de la vie réelle, qu’il soit en prose ou en vers. Un deuxième élément se distingue des didascalies : le dialogue. C'est un discours direct des personnages permettant au spectateur d’apprendre les pensées et les sentiments des personnages et d’en ressentir des émotions. Le texte théâtral se distingue par une double énonciation : les acteurs parlent entre eux mais également au public. Ce dialogue se sert de différentes formes comme la