Correction corpus esclavage
Voici un exemple de rédaction sur la question suivante, à partir du corpus donné en classe :
Comment ces auteurs font-ils passer leur opinion ?
En s'appuyant toujours sur le corpus autour de l'esclavage au 18 e, nous allons montrer comment les auteurs font passer leur opinion.
Ils donnent leur avis de manière directe ou indirecte. Montesquieu dans
L'esprit des lois paru en 1748 s'exprime directement : il dit « je » et argumente en son nom comme le montre
« si j'avais à soutenir » ou encore « il est impossible que nous supposions... ». De manière différente, Voltaire choisit lui de faire parler des personnages fictifs ; ainsi, Candide du récit éponyme paru en 1759 dialogue avec un jeune esclave : « Eh mon dieu, lui dit Candide en hollandais... ».
Le deuxième moyen utilisé pour faire passer son opinion est le texte ou l'image. Chacun présente des avantages pour faire passer son opinion. Le texte permet de bien expliquer, on le voit avec Montesquieu qui énumère plusieurs arguments religieux, économique et politique : « on ne peut se mettre dans l'esprit de Dieu, le sucre serait trop cher si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves, dans la tête des princes d'Europe ». L'image dessinée par Blake en 1796 permet de montrer, elle va donc plus marquer les esprits, on voit ainsi le sang qui coule.
Enfin, les auteurs utilisent deux registres : le pathétique chez Blake et
Voltaire. Ces deux artistes cherchent à provoquer la pitié en montrant une image qui choque ou en décrivant les conditions de vie horribles du noir comme en témoignent « il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite » ou « on nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l'année ».
Quant à lui, Montesquieu utilise l'ironie disant le contraire de ce qu'il pense à travers des arguments exagérés et peu sensés : « ils ont le nez si écrasés qu'il est presque impossible de les plaindre. »
En conclusion, les auteur pour