« En quoi l’implication des élèves peut-elle rendre plus bénéfique la correction de leur devoir ? » telle est la question qui a guidé toute mon étude et à laquelle j’essaie de répondre dans ce mémoire. Le fait d’impliquer les élèves dans la correction de leur devoir leur permet de rester actif devant leur copie. Ainsi, les élèves s’investissent dans cette correction et comprennent où et pourquoi ils se sont trompés. Ils découvrent alors leur propre fonctionnement et acquièrent une plus grande autonomie. Pour leur permettre cela, je décide donc de réfléchir à des séances de corrections adaptées et motivantes pour les élèves.
Ma réflexion se dirige rapidement vers la notion d’erreur puisque c’est ce à quoi l’enseignant et l’élève doivent remédier durant ces corrections de devoir. Je me rends compte alors que l’erreur est un indicateur pour deviner les pensées de l’élève ainsi que pour déterminer ces raisonnements. L’erreur devient donc un outil capital dans l’apprentissage des élèves.
Je décide donc de mettre en place des séances de remédiation dans lesquelles l’élève est acteur de sa propre correction dans le sens où il corrige lui-même ses propres erreurs. Je privilégie pour cela le travail en groupe qui produit une réelle stimulation chez les élèves de part sa nouveauté je crois. Bien sûr, je ne prétends pas qu’il y ait de correction « miracle » mais par contre que chaque correction doit être adaptée aux groupes d’élèves auxquels on s’adresse, au type de devoir, aux différentes erreurs rencontrées ainsi qu’à la personnalité de l’enseignant.
Cette étude m’a permis de réfléchir et de remettre en question ma pratique d’enseignement. En effet, en analysant les erreurs des élèves, je découvre la démarche d’apprentissage de chacun d’eux et donc je différencie ma pédagogie en évaluant sa pertinence.
Mais la réflexion ne s’arrête pas là puisque je compte bien la poursuivre dans l’avenir. Les corrections de devoir se répétant assez souvent dans la carrière d’un