Corrigé sur les raves parties

Introduction

Le phénomène des raves parties est en plein essor depuis leur création, il y a une trentaine d’années. Ce succès n’empêche pas de nombreuses récriminations contre elles de se multiplier : les raves parties doivent-elles être circonscrites, leur organisation réglementée, au risque de les voir réapparaître sous une autre forme, peut-être plus dangereuse ? Le corpus, constitué de douze textes parus entre 1999 et 2002, permet de cerner les trois axes suivants : l’origine des raves et leur évolution, les mesures à prendre face aux dérives effectives ou potentielles, les limites probables de ces mesures. I. L’ORIGINE DES RAVES ET LEUR EVOLUTION

A. L’émergence

Les raves constituent un phénomène récent né dans les années 1980 et qui a pris depuis largement son essor. On peut les définir comme des rassemblements de jeunes gens dans des lieux naturels sur le son de la musique techno (doc.) Les jeunes rassemblés là sont souvent reconnaissables à leur tenue vestimentaire et ils partagent les mêmes goûts en matière de musique et de danse (doc.).

Le terme de « rave parties » recouvre toutefois des réalités différentes, selon que l’on a affaire à des rassemblements clandestins ou à des rassemblements autorisés. Les raves parties se caractérisent à l’origine par la marginalité et la subversion, mais on voit de plus en plus souvent d’autres formes apparaître, notamment en raison de l’engouement qu’elles suscitent (doc.). B. L’essor

Pour expliquer le succès des raves, on peut retenir plusieurs arguments. Les raves parties sont tout d’abord décrites par ceux qui les défendent comme des lieux d’effervescence artistique et d’échanges fructueux (doc. 5, 6), que ce soit en musique ou en danse (doc. 2,3). A cela s’ajoute la popularisation de la musique techno grâce à l’organisation d’événements de grande envergure comme la techno parade, qui a commencé en 1998, et a réuni en 2001 plus de 25000 raveurs.
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