II) Méthode expérimentale et mathématisation
a)mathématisation
Le monde est écrit de manière mathématique, d’où la question de pourquoi les maths sont si valorisés ?
-une précision : la précision est la force des mathématiques. La précision est de nature numérique et conceptuelle (les symboles mathématiques entretiennent entre eux des relations clairement spécifiées).
-une prédiction : en donnant des valeurs numériques on peut anticiper l’avenir.
-permet d’établir un pouvoir sur la nature.

La physique est la science empirique la plus mathématisé, c’est très certainement le succès du formalisme mathématique dans la prédiction qui explique la valeur qu’on donne aux maths. (Prédiction →action).Les maths peuvent jouer un rôle constitutif dans des sciences (physique) mais également peuvent avoir un rôle expérimental (économie, sociologie, etc). En physique, les maths sont liées en jouant un rôle fondateur. Dans les autres discipline, les maths ne sont que des instruments afin d’apporter une précision à une analyse.
b) La méthode expérimentale
L’idée d’une méthode expérimentale est une intervention volontaire et contrôlée sur le cours des évènements. Cette méthode permet de tester des hypothèses. Cette méthode tente d’allier la science empirique à l’outil mathématique pour accéder à la justesse des sciences formelles.

III) Généralités sur l’empirisme et l’inductivisme

a)L’empirisme
L’empirisme est une théorie de la connaissance qui considère que l’expérience (en tant que donnée sensible) est un moyen de connaissance. Toute connaissance est dans l’expérience, ce qui diffère des rationalistes qui pensent que la connaissance se trouve dans la raison de manière innée. Chez les empiristes, les idées sont des expériences sensibles (exemple : idée de la joie ssi on fait l’expérience en soi).

b) L’inductivisme
L’inductivisme (ou la méthode inductive) que Bacon constitue s’oppose à la méthode déductive d’Aristote (critique du syllogisme). Bacon introduit