Histoire du droit privé
Le 22/01/08
Chapitre 1 : Les sources du droit romain
Remarques :
Les sources sont multiples, pas d’unicité des sources du droit à Rome.
Les romains ont toujours eu une approche très concrète, pragmatique, procédurale du droit. Les romains n’ont jamais eu le culte du droit écrit. La pratique de l’écrit à Rome est tardive et une influence orientale. L’ancien droit romain est plutôt coutumier, des usages et du concret. Les romains sont un peuple de juriste mais pas des théoriciens. Pas de grande théorie juridique à Rome. Il n’y a pas de théorie générale des obligations à Rome, ni sur l’autonomie générale de la volonté même si la théorie des obligations a évolué vers le consensualisme. Il n’y a pas de théorie générale des vices du consentement. Les romains connaissent la notion d’erreur, de dol, de violence, de lésion mais il n’y a pas de théorie générale. Les théories générales sont arrivées au 16ème avec le jus naturalisme et surtout au 19ème. A Rome la forme est plus importante que le fond.
Il faut opérer par période historique pour connaître les sources. La périodisation la plus simple correspondrait aux régimes politiques qu’a connu Rome : la royauté avec la fondation de Rome milieu 8ème siècle jusqu’à la révolution 509 de Tarquin le superbe le dernier roi de Rome, la république c'est-à-dire l’époque classique puis l’empire. Mais cette périodisation ne convient pour les sources du droit qui évolues de manière différente. On distinguera alors entre les sources de l’ancien droit romain de l’origine jusqu’au début de la période des crises de la république 130 avant JC pendant l’époque des GRACQUES, droit romain classique depuis 130avant JC jusqu’à l’époque des SEVERES dans les années 230-240 et le droit romain post classique ou tardif qui correspond au bas empire et qui englobe l’anarchie militaire, la tétrarchie, la dynastie constantinienne avec le passage au christianisme et on ira en 476 et jusqu’à l’époque justinienne dans les