Courte histoire des sciences
Histoire : Il s’agit d’une enquête que l’on mène sur les étapes passées de ces domaines de l’activité humaine.
L’historien utilise des traces du passé : les sources, il les étudie, il en fait une analyse critique, il choisit une problématique et construit un récit relatant le passé de l’objet historique qui l’intéresse.
Les sources : primaires (manuscrites et imprimées) et secondaires.
Histoire et philosophie des sciences doivent être distinguées
L’histoire est empirique, elle prétend être objective. Se fondant sur les faits, elle tente de produire un récit vraisemblable, mais n’est pas garante de la cohérence de l’évolution des concepts scientifiques.
La philosophie, n’est pas empirique, elle recherche la cohérence de la science. Elle tente de la révéler et de l’expliquer.
Exemple d’approche en philosophie des sciences
Karl Popper (1902-1994)
« La logique des découvertes scientifiques », 1934
Falsifiabilité : « Un système faisant partie de la science empirique doit pouvoir être réfuté par l’expérience » « …il ne peut y avoir en science d’énoncés ultimes, en science il ne peut y avoir d’énoncés qui ne puissent être soumis à des tests… »
L’histoire épistémologique
Epistémologie : epistêmê, science – logos, discours.
L’épistémologie est entendue ici comme l’étude des conditions historiques sous les quelles sont produits les objets faisant la connaissance.
Cette approche a notamment été développée en France par Gaston Bachelard (1884-1962) et Georges Canguilhem (1904-1995).
Chapitre 1 - La théorie cellulaire
I – La découverte d’un monde microscopique
11 : Le microscope et la découverte d’un monde microscopique
A. Van Leeuwenhoek (1632-1723)
Initialement utilisait des loupes compte-fils
Microscopes de Leeuwenhoek : Pouvoir séparateur 1µm, voire 0,7 µm. Grossissement : X 200 à 300
Multiplie des observations variées :
- Animalcules de la semence de l’homme ;
- « bactéries » du tartre dentaire