Cratères d'impact
Sur Terre les cratères d'impact sont rarement faciles à identifier.
Toutefois, des conditions propres à la Terre dégradent rapidement les cratères : la Terre dispose d'une atmosphère très protectrice, ainsi la plupart des météorites de moins de 10 m de diamètre ne parviennent pas jusqu'au sol. Les météorites plus grosses (jusqu'à 20 m) explosent en vol et leurs fragments sont trop ralentis et n'ont plus assez d'énergie pour laisser de gros cratères ; la Terre subit l'érosion par ruissellement d'eau, et par l'effet du vent ; la vie, phénomène qui prend sur Terre une ampleur unique dans le système solaire, accélère considérablement la vitesse de sédimentation dans l'eau, en surface elle génère l'accumulation des couches végétales, ce qui recouvre les cratères ; la tectonique est encore active, et les plaques continuent donc à se chevaucher allégrement. Une grande partie de la surface terrestre est donc constamment renouvelée en remplacement d'une autre qui disparaît ;
70 % de la surface de la planète est recouverte d'eau qui atténue les effets de l'impact.
La Lune qui ne possède ni eau (ou presque), ni atmosphère, ni vie, conserve les cicatrices laissées par tous les impacts qu'elle a reçus depuis que sa tectonique s'est figée. Cela donne une bonne indication sur la quantité d'objets célestes qui ont percuté la Terre.
Les impacts qui ont laissé des grands cratères (de plus d'une centaine de kilomètres de diamètre) sont vraisemblablement impliqués dans l'évolution des espèces vivantes. Par exemple, l'impact qui a généré le cratère de Chicxulub a contribué à l'extinction massive entre le Crétacé et le Tertiaire, dont les dinosaures sont les plus célèbres victimes.
On découvre aussi que divers gisements de richesses métalliques sont liés à de tels impacts comme les gisements d'or et de platine de Sudbury au