Criminologie
a) définitions La criminologie générale a essentiellement pour objet de coordonner, comparer, confronter les résultats obtenus par différentes sciences criminologiques ou spécialisées et d’en présenter un exposé systématique. La criminologie clinique est une approche multidisciplinaire dont le but est d’apprécier le délinquant étudié, de formuler une hypothèse sur sa conduite ultérieure et d’élaborer le programme des mesures susceptibles de l’éloigner d’une récidive éventuelle.
b) Evolution historique
Garofalo (1852-1934) forme avec Lombroso et Ferri le trio connu sous le nom «d'Ecole positiviste italienne». Le mouvement positiviste se présente comme une réaction au droit pénal classique et néo-classique. Pour eux, si le droit pénal traditionnel fait faillite, c’est parce que qu’il est lié trop étroitement au dogme du libre arbitre et à la vertu de l’intimidation. Partageant ces thèses communes, les représentants de l'école positiviste - ou positive n'en avaient pas moins leurs orientations propres et divergentes : 1) Lombroso (1836-1909) Psychiatre, il tente essentiellement de dégager un type morphologique d'homme criminel et d'expliquer le comportement criminel par un déterminisme individuel, Certains « phrénologistes » l'avaient précédé dans cette voie. 2) Enrico Ferri (1836-1929) Il s'écarte des conceptions trop strictement anthropologiques et insiste sur l'importance, à côté des facteurs criminogènes individuels (constitution organique, hérédité, etc.), des facteurs physiques (climat, conditions météorologiques, dont Lombroso avait déjà parlé) et surtout des facteurs sociaux et économiques (misère, chômage, etc.). Inaugurant la criminologie sociologique. 3) Garofalo (1852 – 1934) Magistrat et professeur de droit criminel, il peut être situé dans cette même orientation sociologique mais les préoccupations juridiques s'y font plus intenses. Garofalo s'est efforcé de découvrir les éléments constitutifs et