Crise du syndicalisme

1768 mots 8 pages
La crise du syndicalisme

QUESTIONS SUR L'ENSEMBLE DU DOSSIER

Dans quelle mesure peut‑on parler de « crise » du syndicalisme ? [doc. 1, 2 et 3]
Quels sont les éléments pouvant influencer l'implantation des syndicats ? [doc. 4 et 5]
Comment le rapport au travail et à l'emploi des salariés influence‑t‑il leur rapport au syndicat ? [doc. 6]
Comment le statut du militant syndical a-t-il évolué ? Dans quelle mesure cette évolution peut-elle expliquer la crise du syndicalisme ? Explicitez le passage souligné. [doc. 7]
Commentez l’évolution de l’implantation des différents syndicats [doc. 8 et 9]
Quelles sont les explications données à la crise du syndicalisme ? [doc. 10 et 11]
Peut‑on nuancer l'idée de « crise » du syndicalisme ? Pourquoi ? [doc. 12]

Parallèlement à la transformation de l'organisation technique du travail dans les années 1980, la direction [de Peugeot Sochaux] s'est employée à dissoudre progressivement ce qu'on peut appeler l'esprit ou la culture de résistance en isolant les ouvriers, en les coupant des délégués syndicaux pour aboutir à faire fonctionner les solidarités d'atelier au profit de la direction. C'est notamment l'objectif recherché par les nouveaux dispositifs visant à faire participer les travailleurs : briefings, pauses, cercles de qualité, groupes de progrès. En même temps que disparaît la proximité ancienne ‑ qui autorisait parfois une certaine complicité ‑ entre chefs d'équipe et ouvriers, le système des primes (primes individuelles mais surtout primes d'équipe qui sautent si l'un des membres de l’équipe effectue « mal » son travail) instaure dans l'équipe de travail une logique de concurrence et de contrôle réciproque. On n'en comprendrait pas l'extension si l'on ne voyait pas en même temps que chaque ouvrier se sent individuellement menacé de licenciement et se sait désormais incapable de retrouver rapidement un travail. Ces nouveaux groupes de travail (ou « modules ») développent un nouvel esprit fondé sur la «

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