Crise financière 2008 : la correction d’un excès
Document de travail LIEI (esquisse 1) Arafet FARROUKH Introduction : Au cours de la dernière décennie, l’économie mondiale a vu la prolifération des crises financières. Beaucoup de pays ont subi des épisodes d’une détresse significative qui ont été associés à des risques d’instabilités globale. Ce risque résulte des dysfonctionnements dans les différents compartiments des systèmes financiers, lorsque l’interaction des comportements individuels des différents intervenants 1, loin de déboucher sur des ajustements correcteurs, aggrave les déséquilibres.

I.

Crise financière : Définition et origines :

Une crise financière 2 est généralement définie comme une combinaison de différents types de crises regroupée dans trois larges catégories : crises bancaires, crises monétaires, et crises boursières. En effet, on parle de crise bancaire lorsque, placées devant le risque ou la réalité de retraits en masse et de la faillite, les banques suspendent la convertibilité interne de leur engagement, ou lorsque l’Etat, afin d’éviter cette situation, est contraint d’intervenir au moyen d’une aide massive. De ce fait, les crises sont, en général, datées sur la base d’une combinaison d’événements : retrait massifs, liquidation forcée, fusion ou prise de contrôle des établissements bancaires par l’Etat, aide de l’Etat à une ou plusieurs banques. D’une façon générale, les crises bancaires naissent du coté des actifs bancaires et proviennent d’une détérioration prolongée de la solidité de la banque. Cette situation peut s’étendre au point de gagner tout le système. On parle ainsi de crise systémique.

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Les institutions bancaires, les intermédiaires non bancaires et les investisseurs institutionnels (assurance, fonds de pension, fonds d’ investissement) En dépit de leur fréquence particulièrement vers la fin des années 90, il n y a aucun consensus sur une définition conceptuelle des crises financières. Mais généralement, une