Critique de pièce.

698 mots 3 pages
Le spectacle Sans Tambour ni Trompette, écrit par la compagnie Pénélope Parrau, et interprété par cette même danseuse le soir du Vendredi 25 Janvier, à la scène conventionnée du Triangle; nous a donné à voir, plus qu'une simple représentation théâtrale, un véritable entrelacement de différents arts: la danse, le cinéma et le théâtre.

Qui dit réunion de l'art théâtral et cinématographique, induit obligatoirement la rencontre de deux éléments que sont la lumière et le son. Une lumière latérale, provenant de côté jardin et de côté cour, et une voix « off » précisant que c'est le premier « clap », tel fût le coup d'envoi de cette représentation chorégraphiée. Dans ce spectacle, une chose apparait d'emblée comme particulièrement frappante: l'omniprésence du son. En effet, qu'il soit représenté par une voix « off », une bande son ou simplement par les propres paroles et déplacements de la danseuse, un bruit musicalisé, parlé ou non est toujours perceptible par les spectateurs. Rythmant ainsi la représentation, tout en lui donnant un caractère clairement cinématographique, le son apparaitra dès lors comme un enjeu essentiel. Le caractère filmique, ici prépondérant, s'illustrera par exemple, avec la voix off qui découpera la représentation en plusieurs parties de par ses nombreuses interjections, telles que "coupez", ou encore "Silence plateau". Mais les nombreuses bandes son de dialogues de films ne seront pas non plus sans rappeler l'empreinte cinématographique de ce spectacle. En ce qui concerne l'utilisation de la lumière sur le plateau, elle évoquera de façon redondante le parti prit de l'artiste de réaliser un parallèle Cinéma / Théâtre. C'est à dire d'effectuer ce qui s'apparente à une performance cinématographique, sur un espace plus propice à un jeu théâtral, soit, la scène. Cela s'illustrera en effet cette fois-ci, par des éléments lumineux tels que des projecteurs avec ciseaux qui créeront à plusieurs reprises de véritables cadres de lumière

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