La dernière cène du tintoret
Jacopo Robusti, dit le Tintoret (ou Tintoretto en Italie) est née a Venise en 1518, il doit son surnom (le petit teinturier) à la profession de son père qui était teinturier. Il fut l’élève du Titien pendant quelques mois puis il s’intéressa aux courants maniéristes toscan, romain et émiliens. Il admirait Michel-Ange dont il s’inspira. Sa passion pour les effets de lumières fut dominante, il réalisa maintes expériences avec des statues de cire ce qui lui donna une grande habileté avec les jeux de lumières.
Les lignes de force agissent ici vraiment comme un fil conducteur, notre regard est guidé à travers l’œuvre ainsi qu’à travers sa dimension. Le spectateur adopte une position particulière, un peu en retrait, les marches en premier plans pourraient faire penser que nous regardons la scène en contrebas mais la ligne d'horizon est placé de telle façon que cela donne une impression d'etre face à la scene, comme si l'ont flotté un peu au-dessus de tous ça. La lumière est utilisée de manière très subtile et intelligente.
Le regard se pose, en premier, sur l'Apôtre à genoux pour glisser jusqu’au fond de la pièce apercevoir un homme entouré d'un halo qui semble être Jésus. On ne le voit pas distinctement mais il est positionné de façon à ressortir, un peu en décalé, entouré de lumière, on ne peut s'y tromper. Le point de fuite nous conduit vers une figure décalée du groupe. La subtilité est de diriger le regard au fond du tableau.
On peut remarquer que la mise en scène est assez particulière surtout grâce à l’utilisation de la lumière.
Les scènes les plus sombres sont plus proches de la position du spectateur, alors que le fond est plus clair, l'effet de profondeur s'en trouve encore plus marqué. On peut voir loin et clairement, tout l'espace nous saisi, nous ne sommes pas