Critique ikea
Ikéa est une des plus grandes multinationales de vente de prêt-à-habiter. Une entreprise qui est jeune, dynamique et socialement responsable. Mais tout cela est-il fait avec respect par rapport à toutes les contraintes qu'elles soient environnementales, sociales ou encore politiques? Nous allons découvrir les faces cachés ou plutôt ce dont nous ne nous rendons pas compte en tant que client.
Tout d'abord, Ikéa prône sur un mode vie jetable, c'est-à-dire que cette entreprise vend des meubles ou encore des pièces aménagées entièrement du sol au plafond à prix réduit mais incite par plusieurs manières le consommateur à acheter toujours plus. Ce qui pousse ce dernier à sans cesse « renouveler » son habitats, ceci n'est pas toujours très bon, surtout pour le porte-feuille.
Ensuite, au niveau de la transparence de l'entreprise, elle est très faible. Ikéa joue sur l'image de la social-démocratie suédoise ouverte et transparente or les montages juridiques de la société sont totalement opaques et orientés vers un seul but, payes le moins d'impôts possible. Par ailleurs, l'entreprise Ikéa n'est pas coté en bourse ce qui lui permet d'échapper à la transparence financière. Pour exemple, en 2004, le groupe n'a payé que 19 millions d'impôts pour un bénéfice total de 353 millions. De plus, au niveau salarial, Ikéa n'est pas très flamboyant non plus. Les conditions de travail et la rémunération ne sont pas particulièrement pas brillantes, elles sont même pire que le secteur de la grande distribution en générale.
Et enfin, au niveau de la qualification, celle-ci ne requière pas de très grandes notions. Pour entrer dans cette entreprise aux airs bien familiaux, ce qu'il faut le plus c'est une très grande motivation car celle-ci passe avant la vision et le contenu du curriculum vitae. Une façon de faire assez « douteuse » du fait qu'il peut y avoir certains problèmes d compréhension au sein de l'entreprise.