« IKEA : un modèle à démonter » : résumé.

Introduction
L’enseigne suédoise IKEA a acquis énormément de terrain ces derniers temps : en effet, la rumeur dit qu’un bébé sur dix serait conçu dans un lit du fabricant nordique et, pour citer un argument plus vérifiable, la marque a augmenté ses bénéfices de 400% en une dizaine d’années.
De plus, elle a réussi à véhiculer une image de compagnie sympathique et honnête aux consommateurs, notamment en se revendiquant écologiste et défenseuse des droits de l’Homme.
Dans cet essai, Bailly, Caudron et Lambert vont tenter de lever le voile sur le vrai visage d’IKEA. Non pas dans le but de détruire la marque, mais plutôt dans l’idée de dénoncer le mode de production et de consommation que les multinationales de ce type encouragent (c’est en tout cas ce qu’ils disent).
IKEA nous raconte des histoires
Ingvar Kamprad, le fondateur de la fameuse chaîne, est parti de presque rien et a commencé par revendre des allumettes dès l’âge de 5 ou 6 ans, déjà dans l’idée de se faire des bénéfices. Quelques années plus tard naît son entreprise de vente par correspondance : IKEA. Le succès de celle-ci est du à 3 coups de génie : le mobilier nominal, l’exposition permanente des meubles en magasin et le colis plat. Devant faire face aux coups bas de concurrents jaloux, la société se tourne vers la Pologne communiste. Plus tard, la chaîne déménagera dans un premier temps en Suisse avant d’atterrir finalement aux Pays-Bas, tout cela dans le but de créer un échafaudage juridique et fiscal la rendant inattaquable. En effet, il est aujourd’hui difficile d’affirmer qui possède Ikea (même si on peut imaginer que la famille Kamprad bénéficie probablement de la fortune de l’enseigne).
Malgré le succès toujours grandissant de la marque et les bénéfices exceptionnels engendrés, le grand patron n’oublie pas « l’esprit IKEA » et s’assure que ses employés y adhérent par l’exemple : il ne voyage jamais en première classe, achète avec parcimonie etc.