“Une main invisible tire les ficelles de l’économie et c’est très bien ainsi’’ se contentait de dire Adam Smith. Visionnaire, sa pensée représente les fondements de l’économie mondiale d’aujourd’hui. Pourtant, quelques pays n’adoptent pas forcément cette approche capitaliste. C’est le cas de Cuba, qui jusque ici restait fidèle au régime Castriste. Cependant, le pays fait face à de sérieuses inquiétudes économiques, et en appelle à des changements drastiques.
L’économie Cubaine serait elle sur la voie d’une économie de marchés?

Il est important de noter que Cuba utilisait jusque ici une économie contraire à une économie de marchés. Au pouvoir depuis 1959, les Castro (Fidel suivi de Raul en 2008), monopolisent la direction du pays. Leur approche Castriste, considérée comme socialiste aux fondements Marxiste, se définit par un contrôle très présent sur la société Cubaine, mais aussi sur les activités économiques de Cuba. En effet, les entreprises de l’ile étaient nationalisées et dirigées par l’Etat Cubain, le secteur privé étant très peu présent, voire invisible. Cette économie, contrôlée principalement par le gouvernement, est appelée économie planifiée, et ne facilite pas la libre initiative.

Cependant, plongé dans une crise économique très grave (crise de 2008) le régime Castriste perd son efficacité économique. Le taux de chômage s’élève à 3.8% de la population active, et l’Etat connaît un plein déficit budgétaire. La situation ne fait qu’empirer dans un pays déjà financièrement affaibli. Le salaire mensuel ne dépasse pas les 15 euros, le quart de sa valeur il y a vingt ans. Face à cette récession, le gouvernement de Raul Castro décide de modifier son comportement économique et en appelle à ‘une petite révolution’.

L‘Etat de Cuba cherche à ‘’changer l’état d’esprit des Cubains et accroître l’autonomie des entreprises’’. A travers la conversion des emplois de la fonction publique (une suppression projetée à 1,8 million de postes) à la fonction privée