Culture et contrôle interne
INTRODUCTION________________________________________
Durant les années 1980, un nouveau modèle de gestion productif (gestion productive ?) se met en place progressivement afin de surmonter la crise des années 1970 due au taylorisme. Dans ce contexte, la notion de « culture » est mobilisée par de nombreux dirigeants dans les débats sur le changement et la modernisation. L’adaptation des valeurs et des comportements des salariés devient donc, après les organisations et les systèmes de production, « un objet managérial et un enjeu pour la réussite » .
Cependant, depuis les années 1990, les entreprises changent, fusionnent et se mondialisent. Ainsi nous nous interrogeons sur l’impact de la culture dans ces nouvelles organisations.
Selon Gilles Bressy et Christian Konkuyt, la notion de culture est définie comme « l'ensemble de connaissances, de valeurs et de comportements partagés de façon implicite par les membres d’un même groupe ». Dans l’entreprise, deux cultures sont prédominantes : la culture d’entreprise et les cultures locales. Cependant, la notion générale de « la culture » est un concept qui est observée selon des points de vue différents. Afin de documenter habilement notre écrit, nous définirons la culture d’entreprise selon la vision de Griset dans la première partie et les cultures locales selon celle de Hofstede dans la seconde.
Toutefois, les dirigeants se mobilisent sur la notion de culture afin de l’observer (sens) mais surtout pour la contrôler. Néanmoins, la vision (notion, représentation…) du « contrôle » est aujourd’hui divisée (s’est élargie ?). Tout d’abord, la première perception du contrôle qui nous vient à l’esprit est l’inspection. Il s’agit d’une forme particulière ( ?) de contrôle qui est perçue comme une intervention subie par les personnes contrôlées. Cependant, cette vision n’est pas la seule perçue même si dans certains cas, il ne peut en être autrement. On le conçoit aussi sous le