David olère, la chambre à gaz
De telles compétences linguistiques étaient un atout important, voire essentiel pour accroître les chances de survie dans le camp, nombreux sont les survivants qui en …afficher plus de contenu…
La réalité était plus complexe et comportait des étapes intermédiaires. Dans aucun des crématoires de Birkenau les deux pièces n’étaient ainsi contigües. Ce dessin fait donc coexister la chambre à gaz qui, au K III auquel était rattaché David Olère, était en sous-sol (comme au K II), et l’angle du groupe de fours (sur la gauche du dessin) qui était une pièce au niveau du sol. Il s’agit en somme de l’équivalent d’une ellipse en littérature : la volonté de l’artiste est de faire comprendre l’essentiel du processus à qui le découvre, sans en donner tous les détails. Il faut aussi se resituer à l’époque à laquelle ont été faits ces dessins, c'est-à-dire au retour de David Olère : le citoyen français ordinaire ne savait alors rien de l’extermination à Auschwitz-Birkenau et a fortiori de ce qu’il en était du quotidien à l’intérieur des