De gaulle

1463 mots 6 pages
Le Général a toujours manifesté considération et respect à l'égard des grands corps de l'Etat. Mais aucun groupe ne saurait être préféré à la Nation. Dans l'ordre républicain, « la seule autorité valable est celle de l'Etat ». Contre les factions, celui-ci est l'arbitre unique. Chez Charles de Gaulle, il y a du Richelieu par le refus que toute féodalité, même ou surtout militaire (à l'époque), se dresse contre le pouvoir légitime.

Il y a aussi du Colbert, dans sa volonté que l'Etat assume les belles ambitions nationales, notamment en prenant la tête des grands projets innovateurs. L'Etat gaullien n'est pas neutre quand il s'agit de la France : il est engagé. Il ne doit pas « sacrifier l'avenir pour surmonter un embarras présent. La France ne saurait se traîner dans la médiocrité » : il lui faut de grands desseins, une affirmation de son identité dans le concert des puissances.

Cette mission est celle de son président, désigné de façon démocratique.

D'abord, il faut donc que l'Etat ait une tête, c'est-à-dire un chef en qui le peuple français puisse voir « l'homme en charge de l'essentiel », incarnant la continuité au milieu des combinaisons, garant de sa destinée au-dessus des contingences politiques, capable de déterminer la politique de la Nation tout entière et de parler en son nom. A la tête de l'exécutif, le président de la République nomme les ministres et notamment le premier d'entre eux : ceux-ci ne doivent pas dépendre des partis politiques. Le chef de l'Etat préside les conseils de gouvernement, en formule les décisions en tout domaine.

Chef du Gouvernement provisoire de la République, plus tard chef de l'Etat, Charles de Gaulle s'est fait la plus haute idée de sa mission et en a donné la plus belle image, n'économisant jamais ses efforts et ses forces, refusant tous autres honneurs que ceux dus à sa fonction, assumant les risques les plus dramatiques. Tout entier à son devoir d'Etat, il n'a capitulé ni devant les généraux, ni devant

en relation

  • Commentaire du discours de bayeux de de gaulle
    1083 mots | 5 pages
  • Vincent auriol , journal du septennat , 1947-1954 , paris , colin , 1970 .
    1075 mots | 5 pages
  • La france est elle un grande puissance
    2292 mots | 10 pages
  • Hégémonie culturelle américaine
    1439 mots | 6 pages
  • Impacts coupe du monde 2010
    1947 mots | 8 pages
  • De gaulle
    2375 mots | 10 pages
  • Constit
    543 mots | 3 pages
  • De gaulle
    517 mots | 3 pages
  • De gaulle
    1342 mots | 6 pages
  • De gaulle
    756 mots | 4 pages
  • la crise de mai 1877 : réorganisation des pouvoirs
    999 mots | 4 pages
  • Le domaine réservé
    523 mots | 3 pages
  • Parlementarisme
    1156 mots | 5 pages
  • De gaulle
    469 mots | 2 pages
  • L'ambition
    265 mots | 2 pages