De la servitude volontaire
I Un portrait saisissant de nos sociétés
1) Un peuple tenu en esclavage…
- peuple cerné par la pauvreté (début du texte)
- spolié de tous ses biens, des plus matériels aux plus symboliques : terre, maison, biens familiaux, jusqu’à leur sang même…
- peuple aveuglé
- toutes les actions qu’il engage se retournent contre lui : voir toutes les prop circ de but…
2) …Par un seul homme
- tyran, incarnation du mal : il est vaniteux, cupide, débauché…
- sorte de diable : tous les péchés semblent s’incarner en lui.
- L’image du colosse : il est seul mais semble tout contrôler…
3) Un « contrat social » perverti
Le peuple a donné le pouvoir à un seul homme, notamment dans le but qu’il le protège (but du contrat social) et semble vivre une véritable guerre : relever le champ lexical du pillage. Le danger provient donc de celui-là même qui devait les protéger…
II La force persuasive du discours
1) La dimension orale de l’extrait
Elle donne un caractère vivant au texte et renforce sa force persuasive :
- apostrophes : le « vous » qui revient constamment pour nous accuser…
- ponctuation riche : les exclamations, les questions oratoires qui interpellent quasi constamment le destinataire. A aucun moment son attention ne peut chuter…
2) L’éloquence du style
- la précision de la construction de l’extrait participe de sa force
- Les rythmes ternaires qui grandissent les propos…
- Les procédés d’amplification et de gradation : revenus, champs, maisons
- Tout dans ce texte construit l’opposition entre le « vous » du peuple et le « il » du tyran…
3) Les procédés de manipulation (présente dans toute argumentation)
- caractère hyperbolique : voir image du pillage
- la description du tyran, malgré ce qu’il en dit (2 yeux, 2 mains…), fait de lui une abstraction, tout sauf un être humain.
- à la ligne 16, nous retrouvons les mêmes arguments qui semblent être présentés comme