Le serment

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Afin d’assurer les Privilèges de la Franc-Maçonnerie uniquement à des hommes qui méritent de les obtenir, il leur est demandé de contracter un engagement de fidélité. » Il s’agit d’un serment solennel qui n’a rien d’incompatible avec les autres devoirs d’un homme et d’un bon citoyen. Serment provient du latin sacramentum, qui signifie « sacré ». Le serment prononcé lors de notre Initiation donne donc un caractère sacré à nos engagements de Maçon. Il ne définit pas seulement nos Devoirs et Obligations, il nous désigne le chemin que nous devons emprunter, le chemin que l’A doit parcourir.

Lors de la cérémonie d’Initiation, un premier Serment est pris sur la coupe des libations. Le Récipiendaire s’engage sur son Honneur au Silence le plus absolu sur tous les genres d’épreuves qu’on pourra [lui] faire subir avant que le VM ne lui explique que l’amertume du breuvage est le symbole de « l’amertume et du remord que laisserait le parjure dans son cœur ».
Mais nous nous concentrerons surtout sur le deuxième Serment, par lequel le Récipiendaire, qui s’est, au préalable, « engagé sur l’Honneur » deviendra Néophyte. Le Néophyte confirmera ensuite son Serment de Maçon. Le Serment d’un CDSJ, celui d’un Franc Maçon est donc prêté en trois étapes distinctes et essentielles de la cérémonie d’Initiation.
Ce serment est donc sans conteste l’engagement le plus fort qu’un Homme « libre » puisse prendre à titre personnel. Et seul un Homme de « Bonnes mœurs » sera susceptible d’honorer son Serment car celui-ci aura la place qui lui est due dans l’échelle de valeur personnelle du Maçon qu’il deviendra. Ainsi le respect de notre engagement individuel sera à la fois le point de départ et le chemin à suivre pour progresser.

L’article 7 de la règle en 12 points dispose que « Les Francs-Maçons prennent leurs obligations sur un Volume de la Loi Sacrée afin de donner à leur Serment, le caractère solennel et sacré indispensable à sa pérennité. »

Notre Serment est composé d’une

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