De platon à descartes
« Le rire est le propre de l’homme » nous témoignait Rabelais, alors aussi loin qu’on puisse se rappeler, de Platon à Freud nombreux philosophes, psychanalystes, scientifiques se sont penchés sur la question des mécanismes du rire. L’humour qui se montre polymorphe avec des formes et des moyens de communications nombreuses ne s’offusque d’aucun tabou. Mais alors peut on rire de tout ? À en croire Desproges « on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui », ils nous semblent évident que peut importe sous quelles formes se présente le rire il convient de le recentrer dans un contexte de lieu et de temps où « rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter » (Raymond Devos). Sans nul doute dans la continuité des propos de Rabelais, le rire est aussi indispensable à l’homme qu’est l’eau à sa survie. Cependant face à la tragédie, la solitude, le respect il est indispensable d’imposer des limites que le rire seul ne connaît pas.
Le rire est l’une des premières barrières face à la pression exercée par la société, à l’image des périodes de tyrannie il permettait d’exprimer et de faire vivre le concept de liberté à travers caricature, parodie, satire en somme une force de survie. Le rire est craint par ses formes d’oppressions et aide le temps d’un instant à survivre du quotidien. Les scientifiques se sont également attardés sur l’importance du rire sur l’organisme et fort est de constater ses bénéfices. Antidépresseur naturel il produit des endorphines qui évacuent stress et autres angoisses, poussé par un rythme cardiaque qui s’accélère n’avons pas tous déjà sentit ce sentiment de plénitude face à une pouffé de rire ? Bref le rire est aussi indispensable à la survie que les besoins primaires et même si il convient d’admettre que rire ou faire rire n’est jamais pour soi seul mais bien un outil de communication, le rire reste personnel et n’atteint pas chaque individu de la même manière en fonction