Des informations utiles
Né à Béziers le 20 juin 1899 est un préfet et résistant français. En septembre 1941, il rejoint Londres en passant par l’Espagne et le Portugal. Il est reçu par Charles de Gaulle à qui il fait un compte rendu de l’état de la Résistance en France et de ses besoins, notamment financiers et en armement. À l'issue de quelques entretiens, il est envoyé à Lyon par Charles de Gaulle pour unifier les mouvements de la Résistance, il est arrêté le 21 juin 1943 et conduit au siège de la Gestapo. Il meurt aux environs de Metz, le 8 juillet 1943, dans le train qui le transporte en Allemagne. Il dirigea le Conseil national de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale.
Résistance
Misant sur l’ambition et les capacités de réseau de Jean Moulin, De Gaulle le charge d’unifier les mouvements de résistance et tous leurs différents services (propagande, renseignements, sabotage, entraide) sur le territoire français et notamment le plus important mouvement Combat dirigé par Henri Frenay, afin d’en faire une armée secrète chaperonnée par les forces françaises libres complètement placée sous ses ordres. Avec des ordres de mission, des moyens financiers et de communication radio directe avec le Général de Gaulle à Londres, il est parachuté dans les Alpilles dans la nuit du 1er au 2 janvier 1942 à 15 km de Saint-Andiol qu’il rejoint à pied. Il prend le pseudonyme évocateur de Rex dans la Résistance
Le Conseil National de Résistance
En février 1943, Jean Moulin retourne à Londres rendre compte de sa mission à Charles de Gaulle qui le décore de la Croix de la Libération et le nomme secrètement ministre membre du Comité national français et seul représentant de ce comité en métropole. Il retourne en France le 21 mars 1943, sous le pseudonyme de Max, chargé de créer le CNR (Conseil national de la Résistance), tâche complexe, car il est toujours peu reconnu par les mouvements de résistance. La première réunion en séance plénière du CNR se tient à Paris, 47rue du Four,